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    7 Astuces pour trouver des idées de nouveaux produits

    Ou comment s’adapter au marché m’a poussé à créer autrement

                   Le marché étant saturé de créations, se démarquer en faisant des illustrations de qualité est insuffisant. C’est donc pour cela que j’ai créée un concept un peu farfelu pour remonter plus hauts dans les moteurs de recherches avec le SEO. Les Lapins pirates de l’espace ont été un vrai plaisir à créer et m’ont appris à mieux appréhender la création d’œuvres pour du Print On Demand. Ce projet m’a aussi permis de déceler des faiblesses dans mon processus de création de motif. Notamment le fait de juste se concentrer sur les mots-clés, ce n’est pas assez non plus. Parce-que bon l’objectif reste de créer un business qui permette de dégager un revenu. Et plus peut-être ! Embaucher des gens ! Dessiner plus ! Bref, grandir.

                   Ici je ne vais pas vous parler de la communication et du marketing sur les réseaux (c’est un autre sujet que j’aborderai dans un autre article). Je vais plutôt vous parler de réflexion en amont du processus créatif pour augmenter les chances d’une illustration d’être achetée. L’idée étant que l’œuvre publiée se suffise à elle-même pour avoir le moins besoin possible de faire de la communication. Le tout en quelques astuces majeures et mineures à faire, dans l’ordre ou le désordre. Enfin mineur et majeur… selon l’objectif suivant : vivre de mon business en créant du contenu de qualité.

                   Surtout qu’en faisant de la veille, je découvre les stratégies de mes concurrents. Certaines ont parfois de quoi surprendre pour une illustratrice avec une vision artisanal comme moi. Proposer le même motif des dizaines de fois en changeant juste un mot, c’est le comble de la paresse et du mépris du client non ? Ça sent l’artiste pris en otage par un marketeux. Mais il y a quand même des choses à apprendre de ces stratégies retorses. Entre autre la première astuce !

    Ne pas négliger l'impact du texte :

                   Les illustrations typographiques. Les motifs « simples » purement textuels sont très populaire ! Et intemporels. Tout du moins dans le concept, car les typographies sont sujettes aux modes. Qui n’aime pas avoir un t-shirt avec une phrase bien senti dessus ? Avec un travail de typographie qui renforce l’impact de votre phrase et le tour est joué. C’est un travail graphique que j’ai peu l’habitude de faire. Étant dessinatrice, je pense plus en image qu’en parole. Donc il va falloir que je m’améliore sur ce point. Ou associer une phrase avec une illustration qui se complètent l’une et l’autre. C’est avec cette idée que j’ai créée mon dernier motif. Doublé de la prochaine astuce… *roulement de tambour*

    Penser aux évènements récurrents :

                   Noël, Pâques, la Chandeleur, Halloween, les vacances scolaires, … l’année est remplie de fêtes et d’évènements. Et même des évènements de la vie comme un mariage, une naissance, un anniversaire… Faire des œuvres pour célébrer ces évènements qui rythment la vie.

    Et Pâques était la prochaine fête à être célébrée au moment où j’ai décidé de crée le Dragon de Pâques. Je voulais une illustration humoristique, dans un style simple et épuré. Enfin plus que d’habitude. J’en ai donc profité pour m’exercer au Mezzo-tinto, un effet d’ombrage en pointillés.

    Créer de la variation :

    C’est peut-être tout bête, mais proposer un même motif avec des variations de couleurs, ça peut avoir son importance. Pourquoi ? Pensez à cette veste, ou cette robe. Vous aimiez bien la coupe et le motif, mais la couleur était pas votre style. Ceux qui viendront voir vos œuvres auront aussi leur couleurs préférés, leurs thèmes préférés. En variant vous avez plus de chance de toucher quelqu’un.

    C’est donc dans cette optique et que je réalise actuellement une série de petits dragons inspirés de reptiles existants (j’étais d’abord partie sur les geckos, puis j’ai légèrement digressé…). Juste changer la couleur ne me semblait pas suffisant, j’ai donc varié aussi les motifs.

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    La personnalisation :

                   Souvent dans les tendances, avec le boom du DIY ces dernières années, la personnalisation s’oppose à la production en chaîne et ramène de l’humanité dans notre quotidien. Ils ont une part d’émotion et d’attachement plus forte qu’un produit crée par millions. Ce qui sera important pour le créateur sera de proposer une œuvre facilement personnalisable. Les portraits fait sur commandes, ou les commissions sont de la personnalisation. Si vous êtes rapide, vous pouvez conserver un tarif intéressant. Sinon il faudra trouver des astuces, comme les poupées de papiers, pour gagner du temps. De sorte que le client puissent moduler en fonction de ce qu’il veut.

    Gérer son temps :

    Mon grand-père disait « Chaque chose en son temps ». C’est indispensable pour un bon équilibre de vie. Pensez donc à alterner les tâches de travail : formation, publication, création, veille, communication, thé…

    Pour m’y aider j’ai crée un emploi du temps que j’ai mis en fond d’écran. Il me sert à titre indicatif, vu que je suis dans le début de mon activité.

    Créer beaucoup, sans négliger la qualité :

    À moins qu’avoir une boutique remplie de clones avec des variations ultra simplistes ne vous pose pas de problème. Ma conscience professionnelle tique rien qu’à l’idée de faire pareil. Donc trouver un rythme, alterner entre les séries (comme les dragons geckos) et les œuvres plus ambitieuses (comme l’Ode au Silence ou le Dragon bigoudène) pour offrir une variété d’œuvres qui répondent à différents besoins. Et puis varier permet de garder sa motivation et le goût du travail bien fait.

    Et voilà !

    J’espère que ça vous aura intéressé ou même appris quelque chose,
    on se revoit bientôt pour un autre article !

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    La conception des Lapins Corsaires de l’Espace

    La dernière fois, je vous ai parlé de quelques réflexions sur la création de mon projet d’entreprise. Des réflexions qui m’ont amenées à la création de mon premier produit crée sur-mesure pour Redbubble : le set d’autocollants des Lapins Corsaires de l’Espace.
    (SEO, association de concepts farfelus entre eux, voir l’article en question si cela vous intéresse)

    Bon, ok des lapins corsaires de l’espace, on a compris, mais pourquoi ?

    Un concept farfelu pour se faire référencer plus facilement, c’est bien. Mais il faut qu’il soit dans le cadre de mon projet et de mes compétences.
    Donc je récapitule ce que doit être mon premier produit en fonction :

    • Il doit pouvoir toucher d’une façon ou d’une autre
      (que cela soit drôle, mignon, foufou, aventureux, absurde ou encore poétique)
    • Les consommables étant plus sujets à être acheté plusieurs fois par le même client, c’est un bon point de départ. Mon choix pour des autocollants fut rapide.
      Et j’adore ça de toute façon. Ne regardez pas cette pochette pleine à craquer de stickers hum.
    • Et l’association de concepts apparemment peu compatibles, ce qui permet à la fois des idées qui sortent un peu des habitudes tout en étant potentiellement plus facile à référencer.

    Hasur qui fait son mélange

    Jouant dans une campagne de Jeu de Rôle dans un univers Space Opéra, j’ai voulu rendre un hommage à cette partie. Mais dessiner des humains, sans façon. Y’en a pléthore des humains. Plutôt transformer les personnages de cette campagne en quelque chose de mignon. Que je dessine bien. Des lapins.
    Le côté corsaire ? Il vient à la fois de la campagne de jeux de rôle que de mon amour de l’image romancée de l’âge d’or de la piraterie, avide d’aventures et de liberté.

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    Après l’idée, la mise en œuvre

    Pour un set de stickers qui soit suffisamment exhaustif, je me suis servi de l’univers de la dite campagne pour enrichir avec d’autres lapins. En plus de ceux inspirés des personnages. Accompagnés d’éléments de cet univers lapinisé pour un peu de variété.
    Je voulais un peu plus d’une dizaine d’éléments différents.

    J’ai donc fais des crayonnés et sélectionner les meilleurs pour les peaufiner. J’ai eu du mal à designer le vaisseau, en conséquence je l’ai d’abord modelé à l’aide de ma gomme mie de pain pour m’en servir comme référence au niveau des volumes. (Je ne sais pas encore faire de 3D).

    Vaisseau spatial en gomme mie de pain

    Scan des versions tradis

    Après l’encrage, j’ai utilisé mes feutres à alcool, de l’encre et mon POSCA blanc pour ajouter de la couleur. J’ai ensuite scanné mes dessins et les ai arrangés pour commencer la préparation pour Redbubble. Le rendu scanné ne me plaisant pas (l’ajout d’un fond pour l’astronaute rendant mal, les équilibres de couleurs et de luminosité étant approximatifs),

    Pour le digital, je commence par faire l’encrage en mode vectoriel à l’aide d’Illustrator. C’est peut être un peu long mais le rendu est très propre. Le vectoriel apporte aussi beaucoup de souplesse dans le process de travail.

    Pour la couleur, je décide de peindre en utilisant le logiciel de peinture digital. J’ajuste donc les couleurs, n’étant plus limité par mes feutres. Le vaisseau sur-saturé en détail et couleurs, à peine lisible au feutre, retrouve donc un peu plus de lisibilité.

    Les mêmes en digital

    Boum. Là, le rendu me plaît mieux. Plus propre. Plus équilibré. J’ai corrigé quelques associations de couleurs manquant de punch. Notamment la lapine au bandeau avec sa touffe rousse qui trouve un contraste plus lisible entre ses cheveux et son visage. Au fur et à mesure que je les peints, je repasse sur les premiers qui ne me semblent plus être au niveau des derniers (je peaufine et fignole plus).

    Bien ! Une fois qu’ils sont tous finis, je crée un nouveau fichier dans lequel j’importe les versions validées de mes lapins pour créer le set de stickers. A la première importation sur Redbubble, les prévisualisations me plaisent et me convainquent de permettre de les vendre aussi sur t-shirt en tant que motif. Je regarde la prévisualisation pour les stickers et voit qu’ils sont trop collés les uns par rapport aux autres pour permettre de faire un set sans que les autocollants soient collés les uns aux autres. Ainsi pour l’œuvre finale sur Redbubble, 2 fichiers ont été créé : l’un générique appliqué sur les vêtements, et l’autre spécialement conçu et adapté pour les stickers.

    Et avec ceci mon premier pas vers l’indépendance !

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    L’aventure de la vie en Indépendante

    Ou le début dans un monde sauvage et sans pitié

    Créer son projet d’entreprise, ce n’est pas une mince affaire. Je n’en suis pas à mon coup d’essai. J’avais déjà tenté l’expérience de l’auto-entrepreneuriat, mais sans projet précis. J’étais plutôt poussée par un client à prendre ce statut. Et comme je n’étais pas préparée pour le freelance… Cette expérience n’a pas été très concluante. La course au client très peu pour moi.

    Si vous souhaitez vous lancer en indépendant, veillez à avoir plusieurs clients réguliers, parce qu’à la création du statut d’auto-entrepreneur vous avez des avantages fiscaux qui durent les premiers mois. Je vous invite à vous renseigner en profondeur sur le site officiel, ils consistent en gros à payer moins de taxes sur ce que vous facturez.

    Hasur se prend la tête
    Ce n’est absolument pas casse-tête

    Choisir correctement sa direction, pour s’équiper en conséquence

    Reprenons. Donc, cette fois, je prends le temps de tester et de monter mon projet comme il faut !
    Concrètement, il a fallu répondre plus précisèrent à certaines questions :

    ♥ Quel type d’entreprise ?

    Là, je sais que mon projet ne va compter qu’une employée : moi-même. En tant qu’artiste. Donc, une toute petite boîte avec un statut d’indépendant. Plus simple à gérer en terme de risque, de fonds et de gestion du personnel.

    ♪ Quel nom pour la boîte ?

    Une étape qui m’a pris 10 ans en passant par divers pseudonymes peu convaincant. hum hum adolescence…
    Vérifier également la disponibilité (légale, mais pas que) du nom en question. Le logo du lapin-lion orange et bleu est plus ancien que le nom Hasur.

    Mon précédent nom était Fruits of Loom, et bien que je trouve qu’il ai du sens pour moi, je le trouve trop cryptique et trop associé au monde du textile dans sa connotation pour fonctionner avec les services que je compte proposer. (Fruits of Loom en français veut dire « les produits du métier à tisser », et je ne suis pas couturière.)

    Durant mes séances de brainstorming, je suis partie dans un premier temps sur le thème de la frontière du fantastique et du réel. J’ai poursuivi avec le thème du lapin lunaire de la mythologie asiatique. Après une vingtaine de noms différents écrits sans vraiment les trouver cohérents avec le logo et ce que je veux partager, je suis revenue à la base : un nom d’artiste n’est pas nécessairement la même chose qu’un nom de boîte, et là le principal c’était de trouver mon nom d’artiste.
    Le lapin bleu étant déjà pris (et un paquet de ses variantes), je suis allée plus loin.
    Je suis UNE artiste, mais on va éviter le mot lapine bien trop connoté à mon goût. La femelle du lièvre étant la hase. Une des nuances de bleu est l’azur. La suite, vous l’avez deviné.

    évolution logo lapin-lion Hasur
    L’évolution du Lapin-lion

    Je remercie chaleureusement mes amis qui m’ont aidé durant ce processus pour procéder à l’élimination de trop nombreuses pistes.

    ☼ Quel type de service ?

    L’essentiel est de synthétiser ses forces et d’éviter de se disperser pour commencer. Le service doit être suffisamment clair pour que les clients comprennent en l’espace d’un battement de cœur ce que vous proposez. La diversification peut venir plus tard.

    En tant que graphiste/illustratrice, je suis à même de créer moi-même mon logo, ma charte graphique, etc. J’ambitionne de vivre par la production de mes œuvres. Les créer de A à Z de chez moi (impression, découpage) et les envoyer, lire les retours de mes clients pour peaufiner les futurs produits. Au vu de mes compétences, je me suis naturellement dirigée vers des produits de papeteries. (Cartes postales, autocollants, marque-pages…)

    J’ai pas mal simplifié mon concept de base, étant manuelle et adepte du DiY je comptais vendre des bijoux et des accessoires en plus. Pour clarifier et mieux savoir où je vais, je me suis recentrée sur le cœur de mes compétences : l’illustration et la Publication assistée par ordinateur. Peut-être que je rajouterais les accessoires et les bijoux plus tard, une fois que le cœur de mon entreprise sera bien installé.

    ♫ Quel univers ?
    Echantillon d'illustration d'Hasur
    Petit échantillon pour régaler vos yeux

    Cela implique de savoir quel type de sujet favoriser (humains, monstres, paysages, robots…), quels médiums (digital, aquarelle, acrylique…), quel style (réaliste, manga, comics…). Je n’ai pas encore répondu a toutes ces questions. Je sais que j’ai une préférence pour le fantastique, mais ça n’a pas empêché mon premier produit d’être issus d’un univers de Science-fiction… Hum. Bon. Le style est de toute façon un sujet à part entière. Et il vient avec la pratique. Donc je compte bien pratiquer ! Cela m’aidera pour définir en quelques catégories ce qui revient le plus. J’ai essayé l’inverse : créer des catégories pour ensuite dessiner dedans. Cela ne me convient pas, car je change de style en fonction de l’effet voulu.

    Ensuite : l'entrainement sur le terrain

    Bien. Maintenant que je sais dans quelle direction je veux aller, il me faut tester la viabilité de mon projet et de mes créations. Et pour cela, quoi de mieux qu’un site de Print On Demand ? Pas d’investissement financier, des données facile d’accès sur la popularité des différentes œuvres publiées et vendues (quand il s’agit des siennes, évidemment).
    J’ai choisi le site Redbubble pour sa simplicité d’utilisation, la personnalisation des marges, la grande variété de produits qu’ils proposent et sa grosse communauté. Et j’ai un bon souvenir de ma précédente boutique chez eux (j’ai dû la fermer pour pouvoir changer de nom).

    Attention ! Redbubble ne fait pas le travail promotionnel à la place des auteurs. C’est donc à moi de me décarcasser pour faire découvrir mes produits. Mais pas que ! Il y a les mots-clé que l’on associe avec chaque œuvre durant la publication qui sont très importants pour pouvoir être trouvé correctement. On appelle ça des tags et c’est la base du Search Engine Optimisation (ou SEO). Je vous invite à lire cet article pour en savoir plus sur le SEO, si cela vous intéresse.

    paramètres de modifications d’œuvres sur Redbubble
    Aperçu de l’interface de Redbubble, lors d’une publication d’œuvre

    Le SEO et les tags m’ont amenés à l’idée toute simple d’associer des concepts farfelus dans mes œuvres pour ressortir (et éviter la concurrence des grandes usines). Pour ne pas me déplaire, le farfelu ça me connaît. De là, vient ma première œuvre créée spécifiquement pour Redbubble (prévue en tant que set de stickers) : des Lapins Corsaires de l’Espace ! Si c’est pas farfelu comme concept.
    Je vous parlerais de leur création dans mon prochain article !

    Prête pour l’aventure?
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